mardi, juillet 31, 2007

Hong Kong (p1)

Retour en arrière de quelques semaines. Avant de rentrer en France, j'ai eu la chance de faire une étape par Hong Kong. Quelques jours à mi course entre Europe et Asie, entre Orient et Occident. L'arrivée est spectaculaire, dans le nouvel aéroport flambant neuf, projet pharaonique qui a installé un des plus grands espaces de transport au monde sur des terres artificielles, volées à la mer...





Très commode aussi. Un train à haute vitesse amène les voyageurs du hall ensoleillé de l'aéroport à l'île centrale de Hong Kong (dont le quartier résidentiel est le bien nommé "Central") en 20 minutes. Plus exactement on arrive dans le sous-sol de IFC2. Construit en 2003, ce complexe de bureaux et centres commerciaux grand luxe domine l'île avec sa tour de 415 mètres. C'est au 60ème étage que je vais travailler quelques jours...





Samedi matin, déjà la chaleur et la moiteur rendent la marche à l'extérieur difficile, mais ce n'est qu'à pied que les villes se dévoilent, alors je me lance à l'assaut du centre. Je quitte IFC2 et longe le port et les navettes couleur vert "anglais" qui relient l'île de Hong Kong au continent.





Dès le début de ma promenade, Central n'offre au regard que d'immenses gratte-ciel en verre et acier, et c'est avec la plus grande difficulté que l'on navigue entre les routes à plusieurs étages et les bâtiments. Les piétons sont relégués sur des passerelles, des passages souterrains, des contre-allées. Certaines constructions sortent toutefois du lot, tel le Bank Of China Building, sombre et zébré de losanges blancs...





Coincé au milieu de cet enfer de béton un petit "parc" (si l'on peut dire !) propose quelques arbres, et surtout un peu d'ombre. Quelle chaleur... j'ai marché à peine une demie-heure et je suis littéralement en eau. Des chinois, nullement incommodés par la moiteur, font leurs exercices Tai Chi matinaux.





De là, en remontant vers le sommet de l'île, le paysage ne s'arrange pas, bien au contraire. Toujours plus de béton, de verre, d'acier. Et toujours ces passerelles inhumaines et vides, ces esplanades inhospitalières...






Comment respirer lorsqu'il fait 40 degrés à l'ombre et que le ciel même est encastré et inaccessible au regard ?





Au secours. Help. Je cherche de l'air frais, de l'espace, de la verdure. Sur l'arrière du Citibank Building, ce qui doit être un des plus grands parcs de Central permet de reprendre ses esprits. L'endroit est pourtant minuscule, coincé entre deux autoroutes, mais on peut y apprécier quelques bâtiments historiques de style colonial anglais.






L'heure du déjeuner approche, je retourne doucement vers mon point de départ. Chaque avenue réverbère le soleil de plomb et la seule activité raisonnable semble bien être le passe temps favori à Hong Kong : le shopping. Le coeur de la ville n'est finalement qu'une succession de centres commerciaux luxueux et... climatisés !





Je rentre donc me reposer un peu à mon hôtel, non sans emporter cette image volée d'un moine prêchant sur une des nombreuses passerelles qui surplombent le ballet infini des taxis rouges. A suivre...



1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ces perspectives de verre, nous donnent le tourni...merci pour ces prises de vues -
Une ville qui semble bien froide et inhumaine en comparaison à d'autres grandes méga-poles -

"A"