vendredi, juin 01, 2007

Nikko, en détail

J'avais déjà visité Nikko en octobre dernier, aussi je ne reviendrai pas sur la description de ce lieu, mon précédent blog y suffira. Cette deuxième visite sera plutôt l'occasion de m'attarder sur les détails de ce sanctuaire si riche et si magnifique.

Depuis la gare, et malgré la pluie légère, c'est à pied et par des rues moins touristiques, le long de la rivière, que je me dirige vers le sanctuaire. La vue sur le fameux pont rouge sur fond de montagnes embrumées rappelle ces gravures japonaises traditionnelles. Puis ce sont les longues allées bordées de cèdres rouges, aux pieds parés de mousses bien vertes en ce jour humide.






Les fontaines placées aux entrées des temples permettent, en versant un peu d'eau sur ses mains, de se purifier symboliquement. Souvent l'eau est dispensée par la bouche d'un dragon féroce, parfois par une construction plus simple en pierre ou même en bambous.





Un peu partout dans le sanctuaire, les bronzes décorés au motif à trois feuilles de la famille Tokugawa, fondatrice du lieu, ont forme de cloche ou de lanterne.






L'ensemble du site se décompose en de nombreux petits temples. Chaque zone sacrée est délimitée d'une porte gardée par de puissants dieux. Toujours par paires : une à gauche, la bouche fermée en forme de "oh", l'autre à droite, la bouche ouverte en forme de "ah", ces statues portent ainsi le nom de "ah ohm".

Et à Nikko on peut en admirer de très nombreuses paires, toutes plus belles les unes que les autres. Galerie de portraits...











Peu après l'entrée du sanctuaire principal, Toshogu, les étables sont parées d'une fresque de 8 panneaux figurant les petits singes typiques de la région dans des postures amusantes. La plus célèbre restant celle ou ils ne voient pas, parlent pas, n'entendent pas le mal (à gauche, second en partant du bas).





La richesse des décorations des multiples pavillons est inouïe. Tant de sculptures, tant de couleurs, le tout est extrêmement chargé tout en continuant de donner une impression de calme et de plénitude. Les tons rouge, noir et or dominent. Le symbole de la famille Tokugawa est omniprésent également :







Si l'on s'attarde sur les sculptures ce sont des dragons, des oiseaux fantastiques ou au contraire simples entourés de fleurs colorées. Parfois aussi ce sont quelques personnages tout en blanc ou peints :







Pour terminer cette vision de Nikko dans le détail, cet étrange sanctuaire métallique presque en forme de vaisseau extra terrestre prêt au décollage, cet arbre plusieurs fois centenaire, dont le tronc creux aurait le pouvoir d'entendre et d'exhausser certains voeux, et une dernière image qui sera ma conclusion en forme de résumé. Tout Nikko est là : la nature, les prières, les sculptures, le rouge et l'or.




1 commentaire:

Anonyme a dit…

Nikko est et reste une des plus belles étapes au Japon.

Authenticité, de part une nature majestueuse, et gigantesque faite d'arbres centenaires.

Beauté du sanctuaire avec une "expression baroque" dominante: temples et pagodes travaillés dans le moindre détail qui trahissent un peu la simplicité qui ressort plus traditionnellement au Japon.

Nous apprécions beaucoup cette visite,faite de "gros plans"...Bravo.

"A"

N.B: Et c'est la première fois que je vois le grand schtroumpf aussi furax.