mardi, novembre 07, 2006

Kyoto, 1ère partie

Vendredi, c'était férié, alors pour ce week-end de trois jours, direction Kyoto. Capitale du Japon pendant plus de 1000 ans, la ville garde son patrimoine historique et ses mystères. Temples, sanctuaires, villas, jardins verts ou de pierres, geishas... Départ de Tokyo Station. 2h20 de train à grande vitesse (Shinkansen) plus tard et l'on découvre l'immense gare de Kyoto, bâtiment ultra moderne terminé en 1997.

Devant la gare, l'esplanade donne accès à tout un réseau de bus très pratiques (mais pas toujours très rapides : la ville est grande !). C'est l'occasion d'admirer Kyoto Tower ou encore de se rappeler que Osamu Tezuka, le "père" du Manga (Astroboy, Black Jack...) était originaire de la région.





Un bus nous amène directement non loin du premier temple. À peine sortis et l'immersion dans le patrimoine de la ville commence, avec ce gigantesque Torii orange ou cette devanture de restaurant à l'aspect traditionnel. Ce premier jour sera consacré à l'est de la ville.






La première étape, Heian-jingu, sanctuaire relativement récent (vers 1900), témoigne de la volonté de la ville d'affirmer de nouveau son importance et son prestige alors que la cour impériale est désormais à Tokyo. Comme bien souvent pour le patrimoine Japonais, les bâtiments sont en bois et doivent être régulièrement reconstruits à l'identique. On peut admirer ici la dernière reconstruction qui date de 1980.





Blanc, orange et or. Les couleurs éclatent sous le soleil et le ciel bleu. Les touristes sont nombreux, mais le lieu est immense et on peut y trouver des coins tranquilles. Comme dans tous les sanctuaires, une fontaine permet au visiteur de se purifier en versant l'eau sacrée sur ses mains.





Détails d'une corde sacrée en paille de riz, et des voeux qui habillent les branches d'un arbre.





En prenant la direction de l'immense parc qui abrite entre autre Nanzen-ji, une halte dans une petite rue permet de découvrir la villa Murin-an et son jardin. Le lieu est moins couru du public et très calme. Créé par un haut fonctionnaire du gouvernement Meiji vers 1895, Murin-an est célèbre pour avoir abrité une importante conférence politique concernant la guerre Russo-Japonaise en 1903.





Outre la maison (curieux mélange de styles Japonais et Occidental), c'est surtout la tea house (où quelques dames participent à une cérémonie du thé) et le jardin qui sont intéressants. Ce dernier s'organise autour d'une petite rivière et d'un étang et s'exprime dans à peine plus de 3000 m2 !





En continuant vers l'est on rejoint un immense parc boisé qui regroupe plusieurs temples Bouddhistes Zen. Immédiatement à l'entrée, Konchi-in permet d'admirer le premier jardin de pierre de ce séjour. La grande étendue représente un océan tandis qu'au fond un arrangement de pierres symbolise une chaîne montagneuse et des vallées et forme un paysage imaginaire.





Ces temples qui datent de 1630 sont de la même tradition que Nikko (Tosho-gu) et on y retrouve donc des motifs similaires (à l'intérieur, photos interdites malheureusement) : panneaux à motif de petits singes, dragon volant au plafond. L'intérieur abrite également de fabuleux panneaux (16ème et début 17ème, photos extraites de la brochure).







La visite se poursuit par Nanzen-ji très prisé des touristes, et c'est l'occasion de s'attarder sur des détails d'architecture.





... suite de la visite dans un prochain billet !

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