dimanche, avril 30, 2006

Belles plantes

Hier matin j'ai été livré de deux nouvelles plantes commandées la semaine précédente chez mon fleuriste favori. La première (sorte de Yucca) a trouvé sa place en intérieur, dans le séjour. La deuxième (visiblement une sorte d'érable du japon, feuilles vertes qui virent au rouge à l'automne et tronc rougeâtre) se positionne sur la terrasse.





Et pendant ce temps, ma plantation de persil et de basilic commence à ressembler à quelque chose, le citronnier en plus de ses citrons énormes, juteux et délicieux, prépare maintenant des dizaines de fleurs signe de pleins d'autres nouveaux fruits pour la fin de l'été, et quelles belles fleurs fushia !






Et pour terminer en beauté, l'olivier se porte aussi à merveille et me prépare plein de petites olives. Ces mini bourgeons sont d'ailleurs très photogéniques:



dimanche, avril 23, 2006

Le musée Nezu

À dix petites minutes à pied de chez moi, dans Minami Aoyama (quartier très agréable aux nombreuses petites rues et boutiques très mode et très chères) j'ai découvert ce week-end le musée Nezu. L'entrée ne paye pas de mine et impossible de deviner qu'un trésor se cache derrière ces hauts murs. Fort heureusement l'endroit m'avait été recommandé ! Le lieu se compose d'un petit bâtiment et d'un immense jardin. Outre l'exposition permanente qui regroupe des statues et objets anciens (dont une étonnante collection de bols à thé d'une simplicité déroutante...), le musée expose en ce moment de sublimes paravents peints du XVIIIe siècle. Des Iris, des cerisiers, des érables, une étonnante scène de "football" ancien, le tout sur fonds d'or.







En fait, j'ai beaucoup de chance, car le musée fermera après cette exposition (mi Mai) pour des travaux d'une durée de 3 ans ! La véritable surprise vient du jardin Japonais. Une oasis de verdure parfaitement maîtrisée, paisible et sauvage à la fois, avec étang, ruisseau, pavillon de bois. Des dames en kimono préparent la cérémonie du thé. C'est avec de grands espoirs que j'essaye de capter cette beauté en photographie, mais l'harmonie ambiante est si fragile, repose sur de nombreuses juxtapositions de plans végétaux, de petites touches de couleurs dans un océan vert, que je ne suis pas certain du résultat.





Voici quand même quelques images qui tentent de traduire la sérénité du lieu. Je ne saurais dire à quel point une telle paix est incroyable et bienvenue en plein centre de ce quartier si populaire et si rempli par la foule avide de magasins en ce samedi après midi !






samedi, avril 22, 2006

Voiture de rêve

Elle reste pour moi la voiture parfaite, le rêve absolu, le sommet de la marque. La XJS était le coupé sport de Jaguar de 1975 à 1996, après la très célèbre E-Type et avant la moderne XK-8. Même si la marque garde des adeptes, pour ma part j'adhère de moins en moins à son esthétique, la dernière XK a une allure commune, consensuelle, qui ne convient pas à l'image de la marque.





Mais à l'époque, tout était en longueur, en finesse, et la XJS, féline, cachait sous son capot un furieux V12 aussi agressif que capricieux mécaniquement ! J'en ai croisé une l'autre jour près de chez moi, petit pincement au coeur devant une telle beauté. Alors quelques recherches sur Internet, un peu de retouche photo, et voici mon rêve en images...





(photo: XJS 3,6L de 1988).
(l'historique de la XJS sur Wikipedia).

mardi, avril 11, 2006

Kamakura

A une heure de train de Shibuya, cette cité propose au visiteur un impressionnant ensemble religieux. Les alentours de la ville offrent de nombreux temples et sanctuaires zen et shinto. Il est impossible de tout voir en un jour ! Donc pour ce dimanche le programme sera plutôt "tranquille", juste le temple dans Kamakura (au bout de la grande rue commerçante) et le célèbre Buddha de bronze.

Kamakura est donc au sud de Tokyo, au bord de la mer (autre bonne raison d'y aller en été : les plages !). Pour s'y rendre il faut tout d'abord prendre un premier train de banlieue vers Yokohama puis un autre (JR). En ce Dimanche ensoleillé la rue principale étroite et bordée de magasins "pour touristes" est bondée (restaurants, souvenirs, artisanat local...).

Un grand espace religieux est alors niché à flanc de colline, dans la forêt. Malgré les nombreux visiteurs l'endroit est paisible. L'accès au sanctuaire principal se fait via un grand escalier flanqué de gardiens de pierre.





À gauche du grand escalier un magnifique arbre ancien est décoré d'une corde sacrée. Ces cordes en paille de riz, très lourdes et qui doivent être changées chaque année lors d'une cérémonie, sont nombreuses dans les lieux saints et dans la mythologie Japonaise. La plus célèbre est sans doute celle qui lie les roches mariées Meoto Iwa.





J'aime toujours autant l'architecture des temples, finement ciselée et décorée de rouge et d'or.





Le temps de prendre le petit train "Enoden" vers Kotokuin, le site du Buddha Amida. Le petit train bien que visiblement récent reproduit un style "début de siècle" tout à fait charmant ! La statue de Buddha, en bronze, mesure 13,35 mètres de haut et date du 13ème siècle. Bien qu'à l'origine située dans un gigantesque temple, un tsunami au 15ème siècle dévasta les bâtiments et la ville voisine ne laissant debout que la statue sacrée.





Les autres choses à voir restent très nombreuses autour de Kamakura (autres temples, forêts de bambous, cascades, etc...), il me faudra donc bien d'autres visites pour continuer de découvrir cette région !

mardi, avril 04, 2006

3ème Hanami (de nuit)

Hier soir sur les conseils de deux collègues, je suis retourné voir les cerisiers en fleur, mais de nuit cette fois, aux abords du Palais Impérial. Station de métro Kudanshita. Dès la sortie du métro j'arrive sur une rue bordée de grands cerisiers, certains sont joliment éclairés, et d'autres photographes ainsi que quelques couples profitent de la balade. La rue monte le long du canal qui borde le Palais, et au loin je vois comme une mini forêt d'arbres tous blancs comme neige et abondamment éclairés. C'est visiblement là que "ça se passe".






J'arrive au début de la véritable promenade, il y a beaucoup plus de monde ici. Il faut dire que le temps est idéal, une très belle soirée de printemps : l'air est pur et légèrement piquant, et il doit faire dans les 15°... Donc un chemin piéton part le long du canal, entièrement couvert de cerisiers qui s'arrondissent et s'assoupissent vers les eaux sombres. C'est étonnant de voir à quelle vitesse la floraison se termine. Déjà le vert du feuillage commence à remplacer les fleurs.





Les Japonais toujours aussi amateurs de gadgets s'arrêtent et s'attroupent pour tenter de prendre les fleurs en photo avec leurs... téléphones portables ! Bien sûr ce n'est pas facile vu le peu de lumière ambiante et bien souvent leurs clichés sont totalement flous ou noirs et les "musukashi" pleuvent ("c'est difficile" en Japonais). Pour ma part je m'attarde sur une jolie petite fleur isolée sur un tronc de cerisier au milieu de l'allée.





La promenade romantique continue ainsi le long du canal, l'ambiance est festive : rires, joie, quelques marchands ambulants vendent à manger. L'air est chargé du parfum des fleurs, la vue sur le parc du Palais Impérial est intemporelle. Les arbres et les fleurs profitent d'un éclairage étudié.





Au bout d'une demi-heure de balade tranquille j'arrive au bout du chemin et là... un petit miracle se produit, le vent se lève soudain et comme il secoue énergiquement les branches, je me retrouve au beau milieu d'une tempête de pétales de fleur ! Et des Oh et des Ah dans l'assistance, et les enfants lèvent les bras pour toucher, attraper ces flocons immaculés.

À 22 heures, ça sera l'extinction des feux alors c'est à regret que je prends un dernier cliché avant de rentrer.



dimanche, avril 02, 2006

2ème Hanami

L'apogée de la floraison est atteinte, c'est magnifique. Des arbres entiers, des rues entières parfois d'un blanc-rose où le soleil joue, comme si des perles de neige printanière s'étaient agrippées aux branches... Les parcs sont pris d'assaut et ma tendance légèrement agoraphobe me dit de ne pas trop m'en approcher ! Alors des amis Japonais m'emmènent dans des rues moins habituelles mais tout aussi belles.

C'est amusant, il s'agit en fait du quartier dans lequel j'habitais mes premières semaines à Tokyo. Je ne me doutais pas que tous ces grands arbres dans les rues étaient des cerisiers. Le quartier est littéralement transfiguré par la floraison. Et le contraste urbanisation - nature est saisissant.





Au coin de la rue, en redescendant vers Ark Hills, la densité des arbres est telle que l'atmosphère est chargée de parfums. Quelques rares arbres ont une floraison différente, celui-ci dans les tons verts, celui-là plus jaune. Le petit jardin au-dessus du Santory Hall est calme et serein, seuls quelques promeneurs se sont aventurés ici. Sur un banc, un rayon de soleil, les fleurs, le chant des oiseaux. Suis-je encore au coeur de Tokyo ?...