dimanche, février 12, 2006

Le français en marques

Le français fait vendre à Tokyo, c'est un fait. Français veut dire chic, luxe, bon goût, et toutes les grandes marques de Chanel à Cartier, de Lancel à Lalique sont présentes pour le rappeler. Alors les entrepreneurs de Tokyo n'hésitent pas une seconde à utiliser ce joker, cette botte secrète pour vendre tout ce qui peut se rapprocher de près ou de loin à la mode.

Au fil des rues, j'ai pu glaner quelques enseignes typiquement Japonaises nommées "Les signes", "Deuxième classe" ou encore "16 août":





Mais ce qui surprend le plus c'est lorsque les Japonais ont choisi un nom Français visiblement sans en savoir la signification, uniquement dans le but marketing de "faire chic". Alors forcément, parfois, ça dérape un peu ! Ainsi cette boutique de sacs et accessoires qui affiche fièrement "Frivole 'be an angel' Cocue"... ou bien encore ce magasin de chaussures délicatement nommé "Odeur de Ophélia". Hum. Je ne suis pas entré pour vérifier si odeur il y avait.






Et pendant ce temps, les marques Françaises (les vraies cette fois) occupent le terrain comme ici où le célèbre 109 à Shibuya est joliment redécoré aux couleurs de chocolat.



dimanche, février 05, 2006

Bricolage fleuri

Il y a quelques semaines j'ai reçu ma nouvelle table. Grande, carrée, en magnifique bois noir, elle est parfaite... mais quelle tristesse, quel manque de couleurs, quel vide. Il lui fallait une parure adaptée. Je pensais vase, plante, bibelot, quelque chose de long, plat, de coloré.

À force de chiner me voilà au sous-sol de mon p'tit fleuriste de quartier, à remuer pots et sacs de terreau à la recherche du secret bien caché. Et hop, une bien belle jardinière en zinc, longue et plate, exactement ce que je cherche. Et visiblement délaissée des clients, elle a pris la poussière dans un coin. Ni une ni deux je négocie un bon prix et je prends quelques petites plantes mignonnes pour la remplir.

Bien. Mais alors il faut quand même que je protège ma table ! Un napperon ? Un plateau ? Non. Je sais. Un sac Paul Smith tout zébré de couleurs, en carton fort. Et me voici avec règle, crayon, ciseaux, scotch, à bricoler et recycler ce sac en un dessous de jardinière idéal.

Le résultat, le voici. Ça met de la couleur, c'est sûr, et de la verdure, et de la joie. Bref je suis bien content de mon après-midi "modes et travaux" !