De temps à autre nous traversons d'anciennes mines blanchies de poussière (probablement de la production de ciment ?), et bien que certaines soient encore en activité, leur aspect vétuste et abandonné, ajouté à la légère brume de ce dimanche pluvieux donne une impression de ville fantôme qui me rappelle Silent Hill, vu récemment.
Au bout de la route un petit village propose un choix de restaurants de Soba, ces pâtes de farine de sarrasin qui se mangent nature avec un léger bouillon et du wasabi, mon plat Japonais favori. Ces établissements apparemment réputés dans la région profitent de l'eau pure des rivières de montagne pour la préparation des pâtes.
De là une petite marche nous conduit au temple local. Comme toujours, il semble qu'au Japon on ne soit jamais très loin d'un grand sanctuaire, et ceux-ci sont visiblement des lieux de promenade prisés des Japonais. L'arrivée sur les lieux, via un chemin champêtre entre rivière sauvage et fougères fleuries, est saluée par les deux imposants gardiens de la porte.
Le temple, いずるはらまんがんじ (Izuruharamanganji), est niché dans un écrin de verdure, entouré d'arbres gigantesques. Veilles pierres, reliques sacrées, c'est l'image d'un Japon ancien qui apparaît ici.
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